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paroisses de vanves - Page 12

  • LES RENDEZ VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE VRAIMENT DE VACANCES…MEME CHEZ LES VERTS ( ?)

    La question du jour est : « Où sont passés les Verts ? ». Sur les pistes de ski ? Ou à Nantes pour manifester contre l'aéroport Notre Dame des Landes ? Les vanvéens pourraient le croire, car ils étaient les seuls à ne pas tracter ses dernier jours, ni à être présent sur le terrain, contrairement aux autres, même si certains manquaient à l’appel du côté du maire sortant à son grand désespoir. La tête de liste PS a reçu, très tôt, samedi matin, les encouragements de François Hollande, président de la République. Car, et c’est devenu une tradition, les socialistes de Vanves vont depuis 3 ans à sa rencontre lorsqu’il visite le salon de l’agriculture comme c’était le cas Samedi Matin, sur la partie vanvéenne du parc des expositions, puisque la plus grande ferme de France s’est insallée au rez de chaussée du Palais Sud et dans le hall 3. Mais c’était plus facile lorsqu’il était candidat (à la présidentielle) en 2012 que maintenant, à cause d’un service d’ordre conséquent. Il était aussi présent à la conférence de presse des candidats (33) qui ont signé, dans les Hauts de Seine la charte Anticor, vendredi à la Défende, avec quelques co-listiers. Enfin, Guy Janvier (PS) a eu un échange vif sur le marché, samedi matin, avec Isabelle Debré sénateur (UMP) qui considérait qu'il n'avait pas à se promener  dans le marché avec son badge qui reprend la petite carte postale de début de campagne, alors que tous étaient aux entrées, têtes de liste PS et UDI/UMP avec leurs troupes. Du coup, la droite a fait courir la rumeur que le conseiller général tractait dans le marché, alors qu'il se rendait à la buvette pour saluer son patron.

    Les Verts ont été regretté à la manifestation contre la tour Triangle qui a rassemblée 200 personnes à la porte de Versailles samedi après midi, car les organisateurs ont constaté qu’aucun représentant du territoire vanvéen n’était présent – contrairement aux Verts isséens (et c’est là aussi, pas triste) avec le « canal historique » qui fait liste commune avec le Front de Gauche, et le « canal Renouveau » qui fait liste commune avec le PS -  et qu’il faudrait les motiver dans ce combat qu’ils ménent au sein d’un collectif. Ils défendent une solution alternative en proposant d’installer, en lieu et place de la tour, entre le hall 1 et l’avenue Ernest Renan, qui sépare les deux parties du parc, l’hôtel prévue à la place du hall 8 le long de l’avenue de la Plaine, « dans un cadre sans attrait, côté rue, qui plus est, exposé aux embouteillages monstres de poids lourds ». Tout en s’étonnant, d’ailleurs que « la direction de l’hôtel Mercure, située rue du Moulin, n’est pas bronchée contre la concurrence ». Enfin, Ils se demandent bien pourquoi le centre de congrés, facilement modulable, n’y trouverait il pas sa place plutôt que perché au dessus du hall 7 (Palais Sud). « Imaginons la pagaille aux ascenseurs lorsque 5200 personnes se présenteront en une heure pour rentrer ! »

    Lundi 24 Février

    A Rome au Vatican : 43 vanvéens avec un groupe de 66 jeunes de l’aumônerie de Vanves et de Malakoff effectuent un pèlerinage à Rome en compagnie des péres Vincent Hauttecoeur et Pincé. « Un programme spirituel et culturel d’une grande richesse les attend. Des monuments emblématiques de la Rome antique aux églises flamboyantes de la Rome baroque, lieux chargés de spiritualités et de prières, de la découverte des premiers chrétiens des catacombes aux échanges avec des laïcs de la communauté San Egidio  qui oeuvrent pour la paix et contre la pauvreté à Rome et dans le monde, ces quatre jours seront riches de rencontres. Chaque jour, la messe serra célébrée dans une des basiliques de Rome : Saint Paul hors-le-murs, Saint-Jean de Latran, saint pierre et Sainte Marie Majeure » indiquait le pére curé de Vanves dans le dernier numéro de Sel et Lumière. Avec  bien sûr, Mercredi, l’audience pontificale sur la place Saint Pierre. Ce pèlerinage s’effectuera alors que le pape François a réuni, la semaine dernière, son G8, c'est-à-dire les 8 prélats qui oeuvrent à la réforme de la Curie, puis l’ensemble des cardinaux sur les défis que les nouvelles formes de vie familiale et conjugale posent à l’église, et accueilli 19 nouveaux cardinaux.

    Mercredi 26 Février

    A 19H30 au lycée Michelet (au parloir)  : Assemblée Générale de l’antenne Vanves de la JCE GPSO avec DavidWajnsztok  et Guillaume Benhamou. Ils préparent une grande réunion le 8 Mars prochain à la Palestre où ils devraient inviter toutes les têtes de listes présentes aux élections municipales des 23 et 30 Mars prochain

    A 20H à l’ESCAL : Soirée courts métrages  d’animation

    Jeudi 27 Février

    A 19H30 à l’école Max Fourestier : Réunion de proximité d’Antonio Dos Santos (PS), qui méne la liste « un nouveau souffle pour Vanves »

  • VANVES TEMOIGNE SUR LE PERE ROBERT THIRION : « Notre pére de Vanves est mort ! »

     

    Parmi tous les témoignages  sollicités, ces derniers jours, par le Blog Vanves Au Quotidien, il apparaît très nettement qu’une grande majorité  de vanvéens  appréciait chez le pére Robert Thirion,  son humanité qui le conduisait à rendre à l’aise croyants ou non croyants, "bouffeurs" de curé comme grenouilles de bénitiers, lors de cérémonies joyeuses (mariages, baptêmes) que malheureuses (obsèques) par des paroles toujours touchantes dont la plupart ressorte avec le souvenir d’avoir rencontré un saint homme, même s’ils hésitent à utiliser ce terme. Les témoignages lors de la veillée de ce soir à Saint Remy (20H30) et lors de la messe Mercredi à 10H le montreront une nouvelle fois

    « Il ne faisait pas de différence entre croyants et non croyants. Il allait vers les autres sans jugement. Il ne rentrait pas dans les querelles. Il attirait. Il apaisait tout le monde. C’était un homme de paix. Il avait le souci des personnes. C’était un homme très prés de nous  » témoignent les habitués du petit café de 9H au Relais de Vanvres en parlant d’une « foi ancrée ». « Ils nous appelaient les « saintes femmes ». On pouvait le déranger sans arrêt our porter la communion. Il ne s’énervait jamais. Il fallait le voir vivre. C’était un exemple. Cela suffisait à nous dire : Il faut faire comme cela ! » ajoute Françoise, une paroissienne très active à Saint Remy qui l’avait accompagné  ses derniers jours à la pharmacie et l’avait trouvé  très fatigué.  « Formidable ! Ce sont ses dernières paroles au bout du fil que j’ai entendu de lui et que je retiens lorsque nous avons parlé de l’exhortation du pape François 1er  « l’Evangile dans la joie »  raconte André Desloges. Beaucoup de ses paroissiens sont reconnaissant au pére Vincent d’avoir gardé son bureau et sa chambre lorsqu’il s’était installé dans la maison de retraites du côté de Denfert Rochereau. « Il a été le trait d’union entre les anciens et les nouveaux prêtres » selon l’un d’entre eux.

    Beaucoup ont des anecdotes : Patrick Leguyader qui tenait l’épicerie fine rue Louis Blanc l’accueillait souvent par un « Don Patillo » retentissant lorsqu’il venait chercher des « tuiles ». « Arrête avec tes bétises » lui répondait il en sortant son porte monnaie pour le payer, ce qu’il refusait en lui disant : « Je te les offre. Mais demande à Saint Pierre qu’il me garde une bonne place ». et tous les deux de partir d’un grand rire.  C’est lui qui a marié sa fille Audrey avec Eric Pottier. Il n’aurait pas accepté que ce soit un autre prêtre que lui. D’ailleurs le père Thirion était venu, encore ses dernières semaines, déjeuner aux Platanes : « C’est pas sérieux m’a t-il dit lors de la préparation de mon mariage et qu’il a vu que j’avais écris sur ma main le serment de mariage, de peur d’avoir un trou de mémoire » se souvient Eric . « Il a baptisé mes quatre enfants et avait dû demande une dérogation pour mon dernier, Erwan, car il était déjà la retraite ! ».

    Guy Janvier (PS), conseiller général, se souvient de l’avoir entendu s’exprimer en anglais, au plus étonnement de tous, lors du mariage de la fille de François Praud ex-président du Stade de Vanves avec un américain. « C’était un homme adorable, une personnalité de Vanves, avec une grande humanité. Il avait beaucoup d’humour » témoigne il en se rappelant une anecdote : « Un jour nous étions ensemble, et mon téléphone portable sonne. Il craignait que cela perturbe son pacemaker ». Son médecin, le docteur Monteil parle lui aussi d’un homme « adorable, tolérant, sans sectarisme. L’indulgence était sa qualité première ».

    Beaucoup ont été marqué par des gestes, des attitudes  comme cette façon qu’il avait, pendant une messe ou une cérémonie, de venir s’asseoir parmi les fidéles. « C’était touchant ! Il créait une proximité naturelle qui nous mettait à l’aise » témoigne Bernard Gauducheau (UDI), maire de Vanves. « On était assez complice. Car je le retrouvais souvent lors des messes d’enterrement. Il me demandait : « Tu l’as connu celui là ? Qu’est-ce que tu sais de lui  ». Les paroissiens étaient les membres de sa famille. C’était le patriarche. Ils parlaient de nous comme de ses enfants » ajoute t-il». Il a bluffé Pascal Gengoux et ses proches lors de la messe d'enterrement de son grand père par son sermon, « par sa capacité à accueillir tout le monde dans l’église ». Antonio Dos Santos, tête de liste PS aux Municipales se souvient « qu’il m’a appelé « José » pendant des années. « C’est bien ce que tu fais ! » lorsque j’étais directeur du Rosier Rouge. J’ai préparé avec lui des obsèques d’un proche où il était d’une compassion et d’une écoute hors du commun, avec toujours le mot juste ou bien provocateur ». Isabelle Debré  sénateur UMP se souvient que c’est lui qui a célébré la première communion de Christelle sa fille. « Je lui disais toujours « pardonnez-moi père parce que j’ai beaucoup pêché ». Et il me répondait pas un très grand sourire. C’était la bonté même. Il respirait la sérénité, la paix. J’avais beaucoup d’affection pour cet homme ! ». Josette Sala s’est exclamé « mon père est mort » lorsqu’elle a apprit la nouvelle. Un peu comme la plupart des vanvéens !

  • JOUR DE FETES DANS LA PAROISSE DE VANVES : 100 ans pour Saint Luc et 40 ans pour le Rosier Rouge

    Ces jours de fêtes à Vanves permettent de retrouver un certain esprit de paroisse, ancêtre de ces communes ancrées dans le territoire parisien comme pronvincial. Et c’est le cas ce week-end avec justement la kermesse des paroisses de Vanves  à Saint François qui se déroulent en même temps que la Brocante du plateau aujourd’hui. Tout le monde va s’y retrouver en fin de matinée, vers 11H30, le député André Santini pour une visite avec le maire Bernard Gauducheau, la Sénateur Isabelle Debré avec Maxime Gagliardi, de nombreux élus UDI et UMP, l’Opposition avec le conseiller Général Guy Janvier, Antonio Dos Santos qui conduira la liste aux élections municipales de Mars 2014, les élus PS. L’acualité sera présente, avec les municipales de Mars 2014 en toile de fond qui les améne tous à être là. Guy Janvier a été l’un des rares élus PS à avoir réagi à la disparition de Pierre Mauroy, premier des premiers ministres de François Mitterrand : « J’ai assisté à son discours d’investiture en 1981 à l’Assemlblée nationale. IL allait redonner espoir aux classes populaitres. Nous allions pouvoir changer la vie avec lui. Il avait le socialisme chevillé au corps » témoignait il comme ses milliers de français et surtout ces gens du Nord qui viennent signer des témoignages et des remerciements sur les livres de condoléances à la mairie de Lille. Il se souvient l’avoir reçu à Vanves, avec les maires socialistes de France, lors du Congrés des Maires à la Mi-Novembre, lorsqu’il dirigeait la ville de Vanves. Il avait pris l’habitude d’organiser un petit déjeuner le Mercredi matin entre 1995 et 2001, où il a ainsi reçu, mais sans qu’il s’exprime, Pierre Mauroy, avec Lionel Jospin, et François Hollande.

     

    Deux lieux emblématiques de Vanves seront finalement les vedettes de cette semaine à Vanves qui célébre un annibversaire le week-end prochain  : Tout d’abord la paroisse Saint Luc qui célébrera le centenaire de sa chapelle construite en 1913 et qui vient d’être rénovée. Une initiatuve du pasteur alsacien Buschenchutz qui faisait la cathéchisme dans une salle à manger d’une paroisienne qui souhaitait absolument avoir une église à Vanves. Il a alors lancé un appel à tous les protestants luthériens de Vanves qui se sont cotisés pour construire cette chapelle sur un terrain alors disponible place du Général Leclerc. Ainsi sa création est liée à une communauté alsacienne qui était fortement implantée à Vanves, après avoir immigré, consituée ded jeunes femmes alsaciennes employées de maison. La chapelle était tout en bois, parce que provisoire, ses batisseurs s’étant inspirés des de l’intérieur de ces petites chapelles de Scandinavie. Il n’y avait que ce corps de bâtiment central sans l’orgue, ni la petite pièce à coté avec cuisine et commodités. Elle a été modifiée et agrandie dans les années 1960/61 à défait d’un projet plus ambitieux  à cause de son coût. « On se chauffait àl’époque avec des poëles à mazout. Quelqu’un venait le dimanche matin à 8H pour allumer afin qu’à 10H30/11H, il y ait de la chaleur. En 1970/75,  nous avons installé le chauffage central, l’irgue en kit a été installé grâce au pasteur Rudwig qui l’a monté » raconte l’un des paroissiens. Elle a pris le nom de Saint Luc le 23 avril 1965 grâce à ce pasteur. « C’est une tradition dans l’église Luthérienne d’avoir un nom qui n’est pas lié à un saint mais à un évangéliste, l’un des 4 auteurs de l’évangile ou un nom qui parle de la vertu comme la résirrection, la rédemption. Saint Luc est l’évangéliste de la misécorde »

     

    Ensuite le Rosier qui célébre les 40 ans de ce foyer d’hébergement des familles de malades hospitalisés dont l’ouverture remonte au 1e Juillet 1973 sur lequel le Blog reviendra. Mais au départ, c’était un couvent qui a ouvert ses portes en 1892 à l’initiative de la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie fondée en 1877 par Marie de la Passion. Il avait été construit pour accueillir ces sœurs missionnaires qui parcouraient le monde sur tous les continents. L’aspect du bâtiment n’a pas changé même s’il y a eu des extensions, ou des modifications : La chapelle où Mgr Rodhain a fait ajouter des roses aux vitraux pour rappeler le martyr de ces cinq soeurs en Chine à Taï Yang Fou le 19 Juillet 1900, une cheminée dans l’une des salles de séjour sur laquelle est inscrit cette devise : « Deus Meus et Omnia » (Mon dieu et mon tout), et le cloitre fermée, comme à Rome, à cause du climat parisien qui entoure un charmant jardin. Prés d’une centaine de sœurs ont vécu là, entre 1892 et 1972,  participant de prés aux actions religieuses et sociales des paroisses de Vanves. Beaucoup  de vieux vanvéens se souviennent de cette imprimerie qui leur rapportait des subsides pour financer leurs missions à l’étranger, d’où sortait une revue « Annales » lieu de fraternité entre toutes ses sœurs et les missions. D’autres de ce patronage, de ce jardin d’enfant qu’elles avaient ouvert où étaient accueillis de jeunes vanvéens. Mais lorsque leur effectif s’est réduit du fait des missions à l’étranger, elles ont cherché à vendre leur bâtiment, que le secours Catholique a acheté pour y installer le premier foyer de ce type en France. Et son fondateur-président, Mgr Rodhain, a souhaité le débnommer « Rosier Rouge » en souvenir des « sœurs martyrs ».